Les chercheurs du BIAM à la rencontre du public
Du 4 au 14 octobre, c’est la fête de la science ! Le thème 2024 : océan de savoirs. Le BIAM sera présent sur le village de Manosque du 10 au 12 octobre avec une nocturne exceptionnelle le samedi ! Venez échanger avec des scientifiques, participer à des ateliers, assister à des conférences, stimuler votre goût pour les sciences ! L’événement est gratuit, pour tous les publics et tous les âges. Une opportunité unique pour les plus jeunes de s’enrichir et de découvrir, peut-être, de futures vocations !
Le BIAM présentera cette année 4 ateliers !
Les plus petits squelettes de l'océan ont un impact colossal sur l'environnement !
Découvrez pourquoi les chercheurs étudient les coccolithophores, des microalgues qui, pour se protéger, construisent des écailles de calcaire à partir du CO2 atmosphérique.
Ces microorganismes marins, capables de biominéraliser le CO2, sont à l’origine de formations géologiques comme le massif des calanques de Marseille et les falaises d’Étretat. Les coccolithes, petites écailles de calcaire, présentent une architecture détaillée et diversifiée. Mais pourquoi cette diversité ?
Ces matériaux jouent un rôle crucial dans le cycle du carbone, influençant notre planète aujourd’hui et demain. Nos recherches se concentrent sur la formation des coccolithes et l’impact du changement climatique sur ces microalgues.
Venez découvrir leurs magnifiques structures microscopiques et leur rôle dans l’équilibre de notre environnement !
Faire danser les bactéries avec des aimants !
Apprenez comment et pourquoi les chercheurs étudient des micro-organismes qui ont la capacité unique de s’aligner et de se déplacer le long des lignes du champ magnétique.
Les bactéries magnétotactiques sont des microorganismes que l’on retrouve dans tous les milieux aquatiques. Elles sont capables de produire de petits aimants qui, à la façon d’une boussole, leur permettent de s’orienter. L’étude de ces bactéries nous en apprend beaucoup sur la biodiversité, l’écologie et l’adaptation du vivant, ainsi que sur les mécanismes de formation de cristaux magnétiques.
Ces microorganismes sont au centre de nombreuses applications environnementales et médicales. Pour comprendre comment les chercheurs découvrent et étudient ces incroyables bactéries, participez à notre atelier pour observer le déplacement de ces bactéries sous un microscope optique et les faire danser à l’aide d’aimants.
Sans photosynthèse plus aucun aliment sur terre !...
D’après-vous, qui a l’immense pouvoir de transformer le CO2 atmosphérique en énergie et en molécules de grande valeur ?
De l’alimentation à la cosmétique en passant par les biocarburants ou la production de bioplastiques, voici certains des sujets qui motivent fortement les scientifiques dans l’étude de la photosynthèse. Avec l’action de la lumière du soleil, la photosynthèse donne aux organismes photosynthétiques (plantes, microalgues et certaines bactéries) le pouvoir de transformer le CO2 atmosphérique en énergie, mais aussi en molécules de haute valeur ajoutée pour nous.
Dans cet atelier, vous découvrirez pourquoi et comment les chercheurs étudient ces organismes photosynthétiques au pouvoir inégalé. Vous pourrez observer des plantes respirer pour constater qu’elles sont capables de fixer le carbone du CO2. Vous procèderez même à l’extraction de la chlorophylle produite par les plantes pour mettre en évidence leurs facultés à transformer l’énergie du soleil en alimentation pour nous, mais aussi pour comprendre comment produire des bioénergies et bien d’autres molécules d’importance !
Comment naviguer vers un climat plus stable ?
Les végétaux collaborent avec les bactéries et les champignons pour résister à la sécheresse et aux divers défis que leur impose souvent leur environnement. Plongez dans cet océan de connaissances pour explorer les solutions naturelles qu’ils proposent aux défis climatiques.
Pour découvrir ces stratégies collectives, les scientifiques étudient la photosynthèse des plantes qui utilisent l’énergie du soleil pour transformer le CO2 en sucres. Ces sucres, sécrétés par les racines, attirent des microorganismes du sol comme des bactéries ou des champignons (microbiote) qui s’installent sur les racines pour consommer le carbone et se développer.
En échange, le microbiote met à disposition des plantes des nutriments pour s’acclimater plus rapidement au stress, comme par exemple la sécheresse. Le but de nos recherches est de proposer des solutions respectueuses de l’environnement pour aider l’agriculture et les systèmes forestiers à s’adapter à l’intensification du changement climatique, tout en stockant du carbone atmosphérique dans le sol.